Public servants walk to work in downtown Ottawa

Ottawa est une ville de bureaucrates. Les principaux ministères et départements sont situés ici. Et tout ce qui se passe dans ces ministères, d’une manière ou d’une autre, nous concerne, nous les habitants de la capitale.

Pour la première fois depuis 2015, le gouvernement fédéral du Canada a commencé à se réduire. Selon le Conseil du Trésor, 9 807 emplois ont été éliminés dans le système entre 2024 et 2025.

La plus grande perte a été subie par l'Internal Revenue Service (CRA), qui a perdu 6 656 employés, principalement des temporaires, dont les contrats n'ont pas été renouvelés. Rien qu’en décembre 2024, l’ARC n’a pas renouvelé les contrats de 600 travailleurs temporaires et se prépare maintenant à licencier 280 autres travailleurs permanents.

Le ministère de l'Immigration a supprimé 1 944 postes dans le cadre d'un plan visant à réduire ses effectifs de 3 300 personnes sur trois ans. Le ministère de la Santé (-559) et l'Agence de santé publique (-879) ont également été touchés.

Parallèlement, le ministère de la Défense (+381) et la GRC (+911) ont vu leurs effectifs augmenter.

Le contrôle de l'optimisation a été confié à une commission gouvernementale dirigée par le ministre des Finances François-Philippe Champagne.

Ces coupes budgétaires font suite à la promesse du gouvernement de réduire le nombre de fonctionnaires de 5 000 sur quatre ans. Le Premier ministre Mark Carney a promis de « limiter » plutôt que de réduire le nombre de fonctionnaires. Cependant, nous observons autre chose. Et pour les contribuables canadiens, c’est une bonne nouvelle. Mais pour les bureaucrates, ils sont mauvais.